Plaidoyer pour les caches touristiques, par SYLANI

Amis géocacheurs, bonjour ! L’équipe SYLANI, placeurs héraultais de plus de 400 géocaches (!), m’a contacté pour publier un billet sur un sujet qu’ils souhaitent défendre, les géocaches touristiques. J’ai réfléchi et échangé avec eux pendant quelques jours car j’ai un avis un peu différent, mais dans l’ensemble je comprends leurs arguments. J’ai finalement décidé de diffuser cet article comme début de réflexion, pour que chacun se fasse son idée, j’indiquerai juste ma propre opinion personnelle à la suite de leur plaidoyer.

L’équipe SYLANI :

« Cette rubrique ne prétend pas imposer un point de vue, mais simplement donner une vision du géocaching qui est la nôtre.

OUI aux caches mystères, même si elles sont très compliquées.

OUI aux multis à X étapes et calculs compliqués.

OUI aux camouflages rendant la recherche très aléatoire.

On peut tout faire, ou presque, dans l’espace de liberté qu’est le géocaching mais….. Il ne faut pas perdre de vue que l’immense majorité des logs  « found it » concernent des caches simples qui permettent de visiter un pays, ce sont pour nous les caches touristiques. Si l’on souhaite montrer les merveilles de notre pays à un maximum de géocacheurs, c’est ce type de cache qu’il faut privilégier.

Une cache touristique est donc avant tout construite pour amener le géocacheur sur un monument, un point de vue, une curiosité… La difficulté de la recherche peut y être associée, mais souvent c’est au détriment de la découverte du lieu (trop de temps passé à fouiller). Si c’est une cache urbaine, les recherches appuyées mettent en péril la boite et même quelquefois le monument (déplacement de pierres), c’est pourquoi nous essayons d’utiliser pour les caches touristiques urbaines des camouflages destinés avant tout aux moldus, et nous facilitons les recherches avec des spoilers et hint précis.

Donc POUR NOUS une cache touristique urbaine ne doit pas avoir une difficulté élevée et surtout ne pas être une mystère, pourquoi :

La cache mystère est passionnante, mais ne concerne qu’une minorité de géocacheurs férus d’informatique, de mots croisés, de jeux de lettres…..Donc placer une cache mystère sur un monument ferme le lieu à la majorité des géocacheurs, POUR NOUS c’est dommage. Il y a suffisamment de lieux neutres pour les placer.

Une cache multi bien construite, sans calculs alambiqués et inutiles, permet de bien visiter un site, on peut par ce biais placer la boite hors moldus et donc si on le souhaite augmenter la difficulté. C’est à notre avis un bon moyen de construire une cache touristique difficile.

Les séries de caches, très à la mode, permettent sans inconvénient majeur de mélanger tous les genres, c’est ce qui fait sans doute leur succès.

Nous adorons :

  • Les caches touristiques faciles, nous visitons les régions que l’on traversait avant sans rien voir.
  • Les vraies D5 astucieuses (coordonnées précises, spoiler…et pourtant très difficiles… oui ça existe, pour nous c’est le top)
  • Les logs étoffés, même s’ils sont critiques (ça permet de se remettre en cause)
  • Les mystères qui nous permettent d’approfondir nos connaissances
  • Les multis sans ambiguïté
  • Les séries avec boites et vraies difficultés variées

« 

Merci à l’équipe SYLANI de m’avoir fait confiance pour partager leur point de vue ! Je suis plus favorable à la liberté de chaque géocacheur à placer le type de cache qu’il souhaite, ainsi qu’à la diversité que j’apprécie beaucoup dans le GC avec tous ses types de caches : aujourd’hui il y a 80% de tradis en France, mon avis personnel est que le plaidoyer est de fait réalisé par les placeurs de ces quelques 72000 tradis 😉 Mes meilleurs souvenirs de caches touristiques sont des multi-caches faisant parcourir les vieux centres-villes (Varsovie, Madrid, Locronan, Lucca…).

A chacun de se forger sa propre opinion, n’hésitez pas à échanger avec les SYLANI dans les commentaires de cet article (avec des propos modérés, bien entendu !).

Voir aussi : géocaches créatives, quel genre de géocacheur êtes-vous ?, Earthcaches françaises.

France Geocaching

« J’ai la tête dans les nuages j’ai des fourmis dans les pieds » (Mickey 3D)

25 réflexions sur “Plaidoyer pour les caches touristiques, par SYLANI

  1. Bonjour,

    J’aime bien les caches touristiques et c’est vraie qu’en ville elles ne sortent que rarement de l’ordinaire (en tout cas par chez nous c’est toutes les mêmes). Si ces caches sont touristiques je pense que le descriptif de la cache doit l’être aussi. Avec explications touristiques, photos et proposer des liens sur les autres caches touristiques du coin. Cela permet de voir rapidement le circuit que l’on peut faire sans louper un monument important (pour remplacer le guide vert 😉 ).

    C’est un peu râlant d’avoir que 2 mots sur un descriptif et ne pas avoir plus d’infos.

    Sinon je suis un peu comme Tof, j’aime bien la diversité dans le GC.

    Géoamicalement,
    Calimero33

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    • J’ai donné mon point de vue (général sur le post) plus détaillé ci-dessous.

      Sur le point précis que tu évoques (les descriptifs), je partage à 200% ton point de vue. Récemment j’ai fait plusieurs caches dans la Vienne : Le poseur avait trouvé des coins sympas (dolmens, lavoir … etc) mais sans infos dessus. Il a noté qu’il n’avait rien trouvé, s’en est excusé et faisait appel au geocacheurs pour enrichir le descriptif s’ils avaient des éléments. Malheureusement, beaucoup de chercheurs ne prennent même pas le temps de lire lesdits descriptifs …

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    • Bravo et merci les Sylani. Je découvre, grâce à vos caches, des lieux magnifiques accompagnés de leur explications….A bientôt à un prochain event. Mick

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  2. Bonsoir,
    Je ne vois pas réellement en quoi ces avis divergent…Il faut de tout pour que chacun y trouve son compte et chaque géochercheur peut sélectionner ce qui l’intéresse en lisant correctement et préalablement les descriptifs des caches qu’il souhaite faire.
    D’autre part, il me semble que lorsqu’on visite une ville, on a souvent un guide touristique (ce que geocaching.com n’est pas encore). A chacun donc de sélectionner les caches qui combinent les lieux qu’il souhaite découvrir + georecherche (dans la mesure où il y a des caches simples à proximité de ces derniers).
    Pour ce qui est des multis, je trouve aussi qu’elles permettent souvent de bien visiter mais elles nécessitent de bien se renseigner avant (regarder la localisation des WP avant).
    Tout dépend aussi de la volonté du poseur. Celui qui souhaite que ces caches soient loguées par des touristes fait souvent un descriptif en anglais par ex.
    Perso, nous avons 1 cache tradi sur la place la plus fréquentée de notre ville mais notre intention n’était pas forcément qu’elle soit visitée par des touristes. Elle n’est pas si facile à trouver et a souvent nécessité qql recherches préalables ou plusieurs passages. Nous ne considérons donc pas que ce soit une cache touristique (volontairement, nous n’avons pas mis de traduction, n’avons pas mis de hint ni de spoiler). Aussi, habitant en ville, je suis contente de pouvoir faire des nouvelles caches à côté de chez moi qui me demande un peu de temps de recherches.
    Dernier point et je vous laisse tranquille: nous n’avons pas encore eu l’occasion de faire du GC à l’étranger (nous nous y sommes mis que récemment) mais en vacances, on aime aussi découvrir des lieux insolites pas forcément très touristiques (lieux abandonnés, balade connue des locaux…) et je me rends compte que le geocaching permet bien de le faire !

    En conclusion: je crois que pour plein de lieux et de villes, il est facile que chacun prenne plaisir en combinant tourisme et GC. Il faut juste savoir ce que l’on veut et bien sélectionner les caches qui correspondent à ces attentes !

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    • Nous sommes pour la diversité,
      Nous défendons les caches touristiques car elles permettent aux géocacheurs de passage de découvrir facilement nos sites merveilleux,
      Les autres caches plus compliquées sont souvent réservées aux locaux ou aux spécialistes ( ce qui n’exclue pas leur intérêt = diversité)

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    • Bonjour lesbulotscrus,
      Je suis relativement nouveau au Geocaching , mais j’ai déjà trouvé plus de 600 caches dans les coins diverse de la France et une autre centaine dans 13 autres pays. Je trouve triste que vous avez écrit « volontairement, nous n’avons pas mis de traduction ». Si votre ville est interessante à visiter, et si il y des choses à voir, pouquoi « punir » les pauvres geocacheurs qui n’ont pas encore compris la langue de Moliere? Recemment j’etais à Vienne (l’autre, en Autriche 😉 ou quasiment tous les descriptions et hints étaitent que en allemand (que je ne parle pas). Je peux vous dire, c’était dur, dur, dur.
      Salutations,
      SlackMac.

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      • Bonjour,

        Perso, quand on découvre une ville, on le fait avec un guide touristique et après, on regarde s’il y a des caches autour des lieux que nous souhaitons visiter. Traduire une description pour une tradi: je ne vois pas l’intérêt sauf s’il est question d’une anecdote particulière (pour le reste,tout est déjà noté dans le guide du parfait touriste normalement).
        La cache ayant nécessité une petite recherche (jeu de mots) à pas mal de prédécesseurs, il ne me semble pas qu’elle soit des plus adaptée aux touristes.
        Enfin, la cache est facile à muggler (très passant, hyper visible des habitations et bureaux alentours) donc 2 solutions: soit amener les geocacheurs à la trouver très facilement (sûrement le plus efficace mais, en tant que geochercheurs, nous n’aimons pas les hints ou spoilers trop explicites) soit ne pas y amener trop de personnes qui n’auraient pas une petite idée derrière la tête avant de se rendre sur les lieux…(donc avoir pris un peu de temps pour ça…ce que l’on fait généralement peu en tant que touriste).
        L’idée générale c’est que les personnes y passent assez rapidement, s’ils voient le petit truc anormal, c’est bon sinon, ils tracent et repasseront plus tard. Par contre l’objectif n’est à aucun moment de « punir » qui que ce soit mais juste d’essayer de préserver l’espérance de vie (souvent courte en ville) de la cache.

        Ceci dit, on verra bien…nous changerons peut-être d’avis en fonction de l’avenir de la cache.

        Geocachinguement vôtre !

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  3. ah, excellente question!

    Quand j’ai commencé le géocaching, il y a près de 4 ans, il y avait, si je me souviens bien, environ 17.000 caches en France : la plupart du temps, il s’agissait de « regular » ou « small » et surtout, il y avait toujours quelque chose à voir.
    En 2014, nous allons sans doute dépasser les 100.000 avec un nombre incalculable de micro (dans les bois!), et souvent rien à voir autour.

    Je ne suis pas contre ces micros, qui en définitive, servent (je pense) à faire des scores. Je n’ai rien contre les géocacheurs qui les posent, et ceux (sans doute les mêmes) qui les apprécient. Il en va de même bien sur des mystery susvisées, mais, elles ont un avantages, c’est que l’on peut les différencier, puisqu’elle n’ont pas le même sigle.

    Là, ou je suis embêté,puisque vous l’aurez compris, je préfère les belle boites dans les beaux endroits,c’est qu’a force, elles sont noyées dans le déferlement et l’omniprésence des micros à scores.

    Bien sur, vous pourriez me dire, que je n’ai qu’a décocher les micros dans les PQ, mais bon, il y a aussi besoin de cette taille dans les lieux touristiques sans possibilités de caches faciles.

    Alors quoi, comment faire?

    Je me risque à 2 propositions :
    – pouvoir faire un tri dans les PQ avec les favoris (je sais, ce n’est pas excellent pour les nouvelles caches)
    – Ajouter une option sur les caches du genre « touristiques » « monument à voir », etc…

    En tout cas, je pense qu’il y a de la place pour tout le monde dans le GC, mais, il est nécessaire que tout le monde y trouve sa place……..

    Mais, vive les belle caches qui permettent de découvrir le patrimoine, dans de belles boites avec des beaux trucs à échanger et faciles à trouver quand c’est plein de moldus!

    Géo-33

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  4. Salut je serais assez de l avis de Sylani pour les caches touristiques. Les multi s adapte bien au parcours sans compromettre la cache final. La suite de regular pourrait être rompu en cas de disparition de caches. Perso j’aime les séries de regular micro ou non lorsqu’elle jalonne un sentier rando cela double le plaisir. Les mystery je n adhère pas pour le moment et je pense que les adepte de ce genre de cache si retrouveraient mieux en cherchant des cistes la il y a du remu méninge lol
    Enfin cela n’est que mon avis du moment que pourra évoluer avec l expérience.

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  5. Tout à fait d’accord avec les SYLVANI. Géocacheuse occasionnelle, j’apprécie lorsque je vais quelque part de mettre un peu de piment, de surprise dans les ballades, seule ou en famille.
    LA multi située à Senlis dans lOise, par exemple a enchanté toute la famille, grands parents et enfants compris.
    Bon dimanche

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  6. Je ne sais pas si ça existe mais une wherigo touristique pourrait aussi être un très bon moyen de faire visiter une ville en loguant différentes caches sur le chemin…

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  7. Avec un peu plus de 700 caches trouvées de tous types et une grosse quarantaine de poses en un an et demi, je me considère toujours comme un débutant ou au moins comme un géocacheur ayant encore beaucoup de choses à apprendre de ses aînés.
    Lorsque j’ai commencé le geocaching, c’est par le biais d’une organisation régionale à but touristique (terra-aventura.fr, opération montée par des géocacheurs du Comité Régional du Tourisme du Limousin). Leurs caches sont exclusivement des mystères à circuit et des multis. Le slogan de la 3ème saison (été 2013) est pour le moins explicite : « je fais marcher mes enfants ». Lorsque l’on commence une cache on sait qu’on en aura pour 1 à 3 heures et que le but est avant tout la balade ou la randonnée et la cache ne sera que la récompense ultime (chaque participant repart avec un badge personnalisé s’il le souhaite et peut faire un échange d’objets après le log). L’existence même d’une telle organisation en parallèle de GC.com est régulièrement discutée au même titre que la formule des multis proposées, objet du présent débat.
    Mes premières poses se sont donc naturellement basées sur les mêmes principes tirés de mes premières expériences de geocaching effectuées par ce biais : la découverte de coins hors des sentiers battus sur un circuit visant à faire découvrir mon village familial, ma ville ou ma région avec un final proche d’un endroit intéressant ou anecdotique. J’ai commencé par poser des multis, au prix d’importants efforts de recherche et de préparation.
    Lorsque l’idée m’est venue de proposer à 2 poseurs locaux (un ancien et un débutant comme moi) de regrouper nos efforts en proposant de recréer le chemin de St Jacques de Compostelle à travers la ville à partir de caches existantes et de nouvelles (« Via Lemovicensis » à Limoges), le premier m’a conseillé de poser de préférence des « tradis » car, disait-il, « il faut penser aux gens de passage qui n’ont pas le temps de faire les multis ».
    Il y a effectivement beaucoup de chercheurs (c’est leur choix !) qui excluent systématiquement de leur parcours les multis ou les mystères sans même avoir regardé ce qu’elles contiennent. Ils se privent alors d’endroits remarquables faute d’avoir pris quelques instants pour lire le descriptif qui peut s’avérer très simple en réalité.
    J’ai alors multiplié les poses de tradis et, depuis, j’alterne les formules en fonction de ce que je veux faire découvrir et des potentiels de visites.
    Avec un an de recul comme poseur, le verdict parle de lui-même : si j’exclus les découvertes faites par les géocacheurs locaux, les caches qui « tournent le mieux », avec un facteur de fréquentation qui peut être jusqu’à 10 fois supérieur, sont à l’évidence les tradis et particulièrement celles qui sont situées en centre-ville.
    J’ajoute à cela que la série (la « vraie », c’est-à-dire lancée en une seule fois ou bien celle qui est composée au fil du temps et des poseurs en suivant une logique de circuit « ouvert ») est souvent un élément stimulant et qui assure son auto promotion pour autant que les caches se renvoient de l’une à l’autre.
    J’ai aussi tenté récemment une expérience : mélanger deux formules sur la même cache : multi et mystère. La première formule permet de découvrir la ville suivant un thème (l’Art déco) en 45 minutes pour ceux qui ont le temps, la seconde possibilité étant d’aller directement à la boîte en résolvant un puzzle. J’ai évalué les deux formules à un même niveau de difficulté qui me semblait raisonnable (D3) par souci d’équité et ai veillé à ce que la boîte soit accessible en fauteuil (un autre vaste sujet de débat …). La formule semblait séduisante sur le papier. Le résultat est bien différent : la cache est très peu visitée et, quand elle l’est, c’est plutôt par le circuit en multi. En version tradi, je parierais volontiers sur plus d’une visite par semaine en raison du lieu (devant de la gare).
    Juste à côté j’ai une multi très simple qui tourne assez peu elle aussi (le spot est difficile d’accès car presque « X-trème moldu » …) et il y a aussi une virtuelle (abusivement classée en mystère) datant de 2008 et hyper simple à réaliser (prendre 2 photos basiques de la gare !). Celle-ci a été loguée moins de 80 fois en 6 ans et demi !
    Cet exemple démontre à mon sens que la majorité des chercheurs ne lisent pas les descriptifs et éliminent multis et mystères à la simple vue du picto même si elles sont hyper simples à réaliser.
    Autre élément de réflexion : le spoiler ou le hint. J’avoue que, pour les endroits très exposés, je rends la cache plus facilement trouvable par ce biais pour éviter que trop de recherches en milieu urbain finissent par muggler le spot en attirant l’attention. Mon but est clair dans ce cas : faire découvrir un spot, l’histoire de celui-ci ou une anecdote à son sujet à un maximum de chercheurs tout en assurant la pérennité de la boîte. Ma meilleure récompense dans ce cas est constituée par les logs des locaux ou des visiteurs du style « merci de m’avoir fait découvrir ce coin devant lequel je passe régulièrement ou cette anecdote de ma ville que je ne connaissais pas » ou « merci de nous avoir fait lever les yeux ». Dans ces cas là, la boîte importe moins que le lieu. Cela ne m’empêche pas, au contraire et si l’endroit le permet, d’augmenter le plaisir en travaillant particulièrement le camouflage et le hint. Ce dernier point a deux buts : ajouter au plaisir de la découverte et dissimuler au mieux la boîte aux yeux des moldus.
    Une conclusion, Ma conclusion ? Que l’on soit poseur ou chercheur il faut éviter les comportements égocentrés et penser à chaque fois aux autres a moment de la pose, de la recherche et de la découverte :
    – pour les poseurs, songer à ce que l’on a envie de proposer ou de faire découvrir aux chercheurs et limiter ses ambitions en termes de difficultés à son propre niveau d’expérience,
    – pour les chercheurs, ne pas oublier que s’ils « trouvent » c’est que d’autres ont « posé » pour eux. Toutes les caches n’étant pas de qualité égale, on peut noter son désaccord dans le log (cela m’arrive de temps en temps !!!) sans pour autant que celui-ci se transforme en règlement de comptes. Il reste aussi le message privé pour signaler un problème ou son désaccord plus discrètement.
    Je connais personnellement un géocacheur dont le nombre de découvertes s’écrit à 5 chiffres (!) et que je prends comme un exemple de comportement tant son humilité avec des débutants me surprend à chaque fois que je le croise. Certains « marathoniens du compteur » (très bien décrits dans un article traduit par Tof sur les phases de la vie d’un géocacheur) feraient bien d’en prendre de la graine.
    Je ne connais pas Tof personnellement (un jour viendra peut-être 😉 ) mais je le remercie de nous permettre régulièrement ces temps de réflexion sur une base toujours constructive et pondérée, pour la qualité de son blog et des informations partagées, pour sa disponibilité, son sens de la pédagogie et son sens de la collectivité.
    Tradis, multis, mystères … je m’en rallierai à une des règles dictées par Groundspeak et qui m’a été rappelée à 2 reprises lors d’une publication par les reviewers : en geocaching il est « interdit d’interdire ».
    Que le bon esprit l’emporte et tout le monde y gagnera. Et n’oubliez pas : tout ceci n’est qu’un jeu !

    Chtigones

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  8. Bonjour,

    Je suis parfaitement d’accord avec les propos de SYLANI.
    J’adore découvrir des lieux touristiques grâce au géocaching ; c’est d’ailleurs ce qui m’a incité à commencer avec ce jeu. Ensuite, j’ai aimé faire découvrir des sites via mes caches. Ce n’est qu’après que j’ai commencé à poser des mystères. Mais là encore je rejoins l’avis de SYLANI : en effet dans ma série Geocaching pour les geeks composée uniquement de cache D5, je fais attention à ne pas prendre dans une ville le plus beau spot car je sais très bien que ces D5 ne seront visitées que quelques fois par mois. Dans le cas d’une cache D5, le spot n’est pas la première qualité de la cache. Si je prends l’étape de Paris, je n’ai pas posé la cache sur un monument célèbre et touristique mais au pied d’un magasin …

    Pour les caches touristiques, il est aussi important de respecter les lieux, et oui mettre un indice et un spoiler est important. Je me rappelle d’une cache à Angoulème sur la cathédrale (GC27CXD) ou il fallait prendre de l’élan pour grimper sur le premier niveau de la façade … A bien y réfléchir je regrette de l’avoir fait 😦

    Merci pour ce bel article,

    Olivier

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    • Je suis d’accord : « bloquer » un spot important, sans autre possibilité de pose dans le même secteur avec une D5 (même une T5) n’a pas de sens. En province, nous ne comptons pas les découvertes par jours mais plutôt par semaine, voire par mois pour les D5 !!!
      Un autre point sur lequel je suis entièrement d’accord est le respect des lieux. En Limousin, nous avons beaucoup de murs de pierres sèches, très tentants pour y poser des boîtes. Au bout d’une dizaine de recherches, le mur est en péril. Je m’oppose formellement à ce type de pose. Même si ce n’est pas dans mes principes, j’ai demandé récemment, preuve à l’appui, l’archivage d’une nano magnétique (la classique nono urbaine) qui avait été posée dans le remblai de comblement (un mélange de terre et de sable), au milieu d’un mur de puerres sèches, alors qu’à moins de 5 m il y avait des murets maçonnés avec une multitude de trous possibles pouvant accepter des « petites » ou des « regular » !
      Il reste cependant que la difficulté évaluée lors de la pose, donc avec l’œil du poseur qui sait exactement ce qu’il veut faire, peut être assez différente de la difficulté perçue par le chercheur qui, lui, ne sait pas ce qu’il cherche ou bien pas par où commencer la recherche. Dans ce cas, l’évaluation mutuelle entre poseurs et chercheurs habitués d’un même secteur peut être utile pour rectifier le tir après les premières découvertes. Un réseau de géocacheurs locaux prend toute son utilité … mais c’est plus facile en Province évidemment.

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      • « Un réseau de géocacheurs locaux prend toute son utilité … mais c’est plus facile en Province évidemment. » => Euh non, pas d’accord, les réseaux de locaux existent « partout », je le sais par expérience…

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      • Tant mieux si les réseaux fonctionnent partout 🙂 . J’évoquais surtout le cas où le réseau permet de rectifier le tir (difficulté, erreur ou imprécision dans le descriptif … etc) juste après la pose. Il m’est arrivé de servir de cobaye pour des poseurs ou, inversement, d’interroger les premiers trouveurs pour vérifier mes évaluations.

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    • A Orleans aussi, la Geek (que je n’ai pas faite…enfin pas encore mais on va s’y pencher un jour) bloque aussi. Souhaitant faire une cache qui permettait de faire visiter les monuments importants de la ville, un ami s’est vu refusé son spot final (hyper touristique) car à moins de 100 m de la finale de la cache Geek. Ceci dit, même si nous ne l’avons pas faîte, ces caches ont l’air super.

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      • Oui, c’est vrai à Orleans, ma cache pour les Geeks bloque un spot de manière indue. J’attends de pouvoir passer dans la ville pour la déplacer.
        Il m’est déjà arriver de déplacer des caches pour libérer des points. Je suis d’ailleurs en train de le faire pour préparer les six évents de mai en Vendée.

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  9. Merci pour tous vos commentaires qui montrent bien la diversité des opinions mêmes si globablemen elles sont proches des SYLANI !

    lesbulotscrus : Je trouve justement que le geoaching devient parfois dans un vrai guide touristique, encore mieux même que les guides classiques car fait par les géocacheurs locaux (si les descriptifs sont à la hauteur, bien sûr). Et en plus comme tu le dit, on découvre en plus des caches touristiques, des lieux insolites.
    Et oui, les wherigo touristiques existent, mais sont limités à une petite partie de géocacheurs pouvant/voulant jouer aux Wherigo.

    @geo-33 : le débat micro/grande boite n’est pas vraiment celui abordé dans l’article, mais pour t’aider, tu as dans Project-GC de quoi trier par favoris mais aussi par % de favori (pour les caches plus nouvelles mais ayant déjà 10 favoris pour que ce soit réprésentatif) http://project-gc.com/CacheStats/TopFavPct

    @ATMO je confirme que tu n’as pas bloqué un spot touristique avec la Geek Paris 😉 et je crois même que j’ai dû loguer que le spot final n’était pas le plus intéressant (mais il est vrai qu’on ne peut pas avoir le geek, l’argent du geek, et la soeur de la crémière !).

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  10. De toute façon, personne n’a la même pratique du tourisme alors du géocaching-tourisme…
    En tant qu’amateurs, nous privilégions les caches simples, histoire de ne pas se prendre trop la tête et nous partons du fait que quelque soit le descriptif, la cache « touristique » permet de découvrir même seulement visuellement un bel endroit, un site, etc.
    Y’a bien pire comme caches pour dire qu’une cache toursitique est mieux qu’une autre.
    Genre la série « Géoshopping » regroupe des caches… près de centres commerciaux.
    Intérêt zéro comparé à n’importe quelle cache touristique même sans description 😉

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  11. Bonjour,

    je partage profondément la conception du GC par SYLANI. Mais comme on dit il en faut pour tout le monde. Moi, du coup je propose les curiosités un peu perdu de vue ou assez reculé comme cela, il n’y a pas de souci.

    Géo-amicalement.

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